Ida Levasseur et sa soeur Bernadette

Je crois maintenant que j’ai finalement la réponse à l’énigme.

Je tardais à vous le dire, car je voulais en être certain à 100 %.

Encore là, tout est présomption, car je n’étais pas là le 14 avril 1909, à Marlborough au Massachusetts quand Jean-Marie Hogue a donné sa nièce en mariage.

La Bernadette de la photo serait la sœur d’Ida Levasseur.

– Tu sais Bernadette, mon père m’a déjà dit que la folie porte pas juste à tuer…

– Mon père me disait toujours que l’amour c’est plus fort que la police…

Crois-tu Joseph que notre amour sera éternel ?

Bernadette Levasseur, fille de Mélodie Hogue et d’Orphir Levasseur, aurait été adoptée par Jean-Marie en 1895 quand sa mère Mélodie est décédée.

Bernadette Levasseur serait né au mois de mai 1891.

On cherche encore l’acte de naissance.

Cette Bernadette serait donc la fille d’Orphir Levasseur et de Mélodie Hogue et non de Jean-Marie Hogue et Mélanie Beauregard.

J’avais retrouvée une Bernadette Hogue dans le recensement de 1900 dans la famille de Jean-Marie Hogue avec sa deuxième femme Hermine Léveillé. J’ai présumé à tort qu’elle était sa propre fille. La première femme de Jean-Marie était Mélanie Beauregard. Je présumais qu’elle était sa mère. Je l’avais retrouvée un jour dans le recensement de 1870 grâce à une de mes lectrices.

Jean-Marie Hogue demeurait, selon le recensement, dans une maison de chambre en 1870.

Une femme du nom de Birela Beauregard, selon ce recensement toujours, était propriétaire et y vivait avec ses filles Mary, Minnie et Rhenia.

Birela était en fait Aurélie Brodeur. Mélanie serait Minnie.

Sauf que je n’étais pas là en 1870 comme chambreur.

Donc, je présume.

André Beauregard était son mari, mais il n’était pas recensé dans ce domicile en 1870. On présume donc qu’il était au Québec. Aurélie Brodeur avait plusieurs chambreurs qui travaillaient tous à la manufacture de chaussures de la ville de Marlborough. Ça c’est un fait.

Pour ne pas alourdir mon article, je ne mettrais pas la liste.

Vous pouvez cliquer ici si ça vous chante…

Ou sur l’image du recensement fait le 8 juillet 1870.


C’est une de mes lectrices qui m’avait fourni cette piste en regardant l’image du recensement de 1870. C’est la même lectrice qui m’avait encouragé à poursuivre mon blogue, car elle le lisait en prenant son café le matin.

J’avais donc suivi cette piste et j’avais établi le lien, toujours par présomption.

Je présumais donc au départ que notre Bernadette était la fille de Mélanie Beauregard et non d’Hermine Léveillé que l’on voit sur la photo avec ses enfants Corine, Yvette et Adonis.

Vous me suivez j’espère.

– Y dit quoi le monsieur Maman?

– Maman est un peu perdue mon petit Adonis d’amour…

 

Je présume qu’Hermine tient sa petite fille Yvette sur ses genoux, que sa grande fille Corine est à ses côtés avec des lulus, et qu’Adonis serait le petit garçon à gauche avec l’air tout débiné.

Dans le cas de Bernadette, la présomption m’a joué un tour.

– Je ne sais pas Bernadette s’il va parler un jour de mon frère Euclide Phaneuf…

Je me suis bien fait avoir.

Mais ce n’est pas grave.

Ce n’est pas la première fois.

Si on ne cherche rien, on ne trouve rien.

Moi, depuis 2007, j’ai retrouvé tous mes ancêtres ou presque et j’ai aidé beaucoup de gens à faire la même chose.

J’ai aussi trouvé plus de sérénité.

Mais j’ai donné la piqûre à beaucoup de monde pour la généalogie.

Ma nouvelle correspondante l’avait déjà.

La photo de Marlborough a piqué sa curiosité. Elle a pris la chance de m’envoyer un petit message soit sur My Heritage ou sur Ancestry… je ne me rappelle plus où.

Elle a trouvé encore plus…

Ensemble, nous avons retrouvé ses ancêtres Brière. Elle sait aussi maintenant qu’elle n’est pas folle de rechercher ses racines.


Revenez demain pour que je continue l’histoire, car ça risque d’être un peu long quoique fort instructif surtout si votre patronyme est Brière ou que vous pensez être dingue de lire mon blogue ou de vous exciter à la vue d’une vieille photo.

Pas du tout…

Excusez la longueur de mon article…


J’ai fait une petite rechute.