La saga du chef de gare

Mis à jour le 5 mai 2024

La saga du chef de gare avait simplement commencé par une photo publiée sur Nos ancêtres il y a treize ans. Elle faisait partie de la collection du Musée McCord.

C.P.R. Station Ste Anne des Plaines P.Q.

Stanislas Robichaud… Chef de gare

Depuis le 22 septembre 2010, le chef de gare Stanislas Robichaud était sombré dans l’oubli sur Nos ancêtres en attendant qu’un de ses descendants le fasse revivre, lui et sa famille.

C’est maintenant fait.

La saga a été mise en ligne tous les lundis.

Afin de vous aider à démêler tout ça, j’ai mis à jour cette table des matières avec les hyperliens menant chronologiquement vers la saga du chef de gare.

Table des matières

Canadian Pacific 4-4-0 No. 29 aka 277

Les pubs sur Nos ancêtres

Abonnez-vous!

Embarquement immédiat!

Les passagers pour Rivière-Ouelle

All aboard!

All aboard?

Télétransportation

Télétransportation – Courir deux lièvres à la fois…

Souvenirs d’enfance

Un peu d’histoireSouvenirs d’enfance… La suite

Wilfrid Lebel nous écrit…

Wilfrid Lebel nous écrit… l’intégrale

8 septembre 1910 – 16 personnes, 16 vies

Marie-Anna Moreau

Les grands oubliés de l’histoire – Guillaume Robichaud, instituteur

Quand arrêter?

Laisser des traces…

Stanislas Robichaud chef de gare – Généalogie 101, apprendre à se méfier…

La branche d’Anselme et de Pétronille

La branche d’Anselme et de Pétronille – Prise 2

Léopoldine Chalifoux

Les ancêtres d’Anselme Robichaud

En route pour Port Royal

-30-

Je reviendrai… Il n’y a pas de hasard

Ça fait longtemps que je sais que le hasard n’existe pas. Toutes les rencontres, en personne ou virtuelles, ne sont jamais le fait du hasard. Ces rencontres viennent enrichir notre existence et se retrouvent ici accompagnées de vieilles photos.

Celles partagées en 2009 par Cécile…

Celles-ci par Yvon partagées également en 2009…

Ces photos nous permettent de voyager dans le temps de nos ancêtres et de les faire revivre ne serait-ce qu’un instant.

À suivre…

Je reviendrai… Les ancêtres

J’avais écrit ce qui suit le 25 janvier 2008 sur le site Branchez-vous.com disparu depuis très longtemps.

J’ai ajouté quelques modifications d’usage.

L’objectif premier de cette chronique fut de vous parler de généalogie en vous faisant connaître les ancêtres qui avaient vécu à Ste-Anne-des-Plaines en 1852. On faisait lors une pierre deux coups: offrir aux gens de Ste-Anne-des-Plaines l’occasion de retrouver leurs ancêtres et en connaître un peu plus sur l’histoire de ces gens.

Cette chronique se voulait et veut encore un lieu d’échanges afin de partager mes recherches et aussi les vôtres comme la saga du chef de gare.l

Ma passion pour la généalogie date d’août 2007 quand mon frère était venu me rendre petite visite. Je sais que le texte qui suit peut sembler long, et il l’est effectivement, mais nous ne pouvons pas aborder le sujet d’une passion en seulement quelques lignes.

Mon intérêt pour mes ancêtres vit le jour à la naissance de ma fille. J’avais alors rempli les cases de son arbre généalogique qui se trouvait au début de son album de bébé. Par la suite, cet intérêt s’estompa bien que j’avais rempli ceux de mes fils en y ajoutant des informations quelques années plus tard.

Je repris goût à la généalogie vers l’an 2000, l’année du bogue. J’étais alors tombé par hasard sur le site de Planète Québec, maintenant Planète Généalogie, avec la banque généalogique de Jean Sauvé. J’avais pu y retrouver les ancêtres de ma mère, sauf que Jean Sauvé l’avait fait naître le 21 au lieu du 27 juin. Je lui en avais fait part, mais il n’avait jamais corrigé l’erreur.

Comme quoi nul n’est prophète dans sa propre famille.

On se retrouve donc en août 2007. Mon frère et moi, nous nous rencontrions une ou deux fois par année, mais nous communiquions souvent ensemble. C’est peu, me direz-vous, mais c’est mieux que ceux et celles qui ne se voient qu’une fois tous les dix ans ou tous les cinquante ans dans un salon funéraire.

Et c’est bien là que réside l’intérêt des gens pour la généalogie. Autrefois, les contacts familiaux étaient immédiats. Les voisins étaient un frère, le père, un oncle, un cousin, etc. Le rang de campagne ou la rue était un véritable arbre généalogique vivant. Le grand-père vivait aussi dans le ménage et finissait ses vieux jours en aidant son fils et ses petits-fils avec les travaux de ferme. Les liens de famille avaient alors une grande importance et le sentiment d’appartenance était fort.

Mais plus maintenant. Les liens se font de plus en plus rares quand ils ne sont pas inexistants. Les gens vivent souvent à des centaines de kilomètres les uns des autres. On se voit dans le temps des Fêtes, et encore.

Nous sommes donc pour une troisième fois, au mois d’août. Mon frère m’avait apporté un sac avec plein de vieilles photos. Il y en avait une cinquantaine. Ma tante Évelyne, l’épouse de Florent, le frère de ma mère, les lui avait prêtées. J’avais vu Florent et Evelyne la dernière fois en 1989 lors des funérailles de ma mère à Ste-Justine-de-Newton, puis revus en 2006, quinze ans plus tard. Mon cousin Alain m’avait alors invité pour fêter leur 50e anniversaire de mariage. Je ne pouvais pas refuser l’invitation, surtout que Florent et Évelyne étaient des gens formidables, et que je fêtais moi aussi un anniversaire de mariage, le 30e.

Retournons donc pour une quatrième fois au mois d’août 2007 avec ces vieilles photos. Je voyais sur les photos des gens que je ne connaissais pas, mais dont certains avaient été identifiés au verso de la photo. Il y avait cette photo d’Honoré Sauvé avec son épouse Julie Leroux.

Les noms me disaient quelque chose. Je les avais vus dans la banque de Jean Sauvé. Au verso, je vois la mention « grand-père du père ». J’avais tout de suite reconnu l’écriture de ma mère. C’était donc son arrière-grand-père paternel, Honoré Sauvé, et mon arrière-arrière-grand-père maternel, et, par le fait même, l’arrière-arrière-arrière-grand-père de mes enfants et l’arrière-arrière-arrière-arrière-grand-père de mes six petits-enfants.

J’avais aussi trouvé la photo de Léon Sauvé, le fils d’Honoré et de Julie.

Il y avait aussi dans le sac sa carte mortuaire – moi qui avais toujours eu peur des morts – celle-ci recelait une foule de renseignements précieux…

Tout heureux de ces découvertes, je cours les partager avec mes enfants. Ils sont impressionnés quelques secondes, mais pas plus.

Même si je sais que la généalogie est bien loin de leurs pensées, cette chronique, contrairement à ce que vous pouvez penser, s’adresse avant tout aux jeunes adultes. La généalogie ou la recherche de ses ancêtres est-elle vraiment une lointaine préoccupation des jeunes adultes? Permettez-moi d’en douter. Avec l’éclatement des familles, le besoin de se situer comme individu dans une cellule familiale élargie prend une tout autre importance. Je vois maintenant de plus en plus de jeunes adultes dans la vingtaine qui essaient de retrouver leurs lointains ancêtres.

Je me permets de citer ici – ne craignez rien nous ne reviendrons pas au mois d’août 2007 – un passage d’un texte de Chantal Rialland, psychogénéalogiste.

Chantal Rialland est l’une des chefs de file en psychogénéalogie et l’auteur de l’ouvrage Cette Famille qui vit en nous que l’on trouve au Québec aux Éditions Marabout. Son livre a été diffusé, à ce jour, dans l’ensemble de la francophonie, à 100 000 exemplaires.

On ne fait pas de la généalogie « par hasard ».

Bien sûr, les motivations sont particulières à chacun et chacune. Toutefois, beaucoup de généalogistes se retrouvent dans l’une ou plusieurs de ces situations : 

Le besoin de connaître ses racines pour mieux se comprendre

Le désir de comprendre ses parents et ses grands-parents

Le souhait de « retrouver » une partie de la famille

Le souhait de « retrouver » la branche de l’un de ses parents

L’intuition ou la certitude d’un secret de famille

Le désir de transmettre le meilleur à ses enfants

Le désir de transmettre le meilleur à ses petits-enfants.

On voit bien que ces motivations ne s’adressent pas uniquement aux personnes du troisième âge. Lorsque nous sommes jeunes et que les parents, les grands-parents et, pour certains, les arrière-grands-parents sont encore autour, il est facile de les questionner sur leurs ancêtres. Le tout se fait en quelques minutes. Il s’agit de consigner soigneusement les informations et de les conserver précieusement quand la passion pour la généalogie se manifestera tôt ou tard. Nul besoin de fouiller dans les recensements canadiens de 1941 et 1951, qui seront rendus publics en 2033 et 2043, pour retrouver tous ces ancêtres.

Lors de la naissance d’un enfant, ils auront le goût soudain de retrouver leurs ancêtres, surtout quand leur vieille tante dira à tout le monde dans la famille que leur nouveau-né est le portrait tout craché du frère du grand-père maternel. L’album de bébé aura  inévitablement un arbre généalogique vide avec ses cases qu’on s’empressera de remplir en glanant les renseignements à gauche et à droite. La plupart du temps, cet album sera rouvert quand leur enfant, devenu grand, sera à son tour un nouveau parent. Les informations écrites alors une vingtaine d’années plus tôt feront en sorte que l’album deviendra une mine de renseignements précieux pour autant qu’on ait pris le temps d’ajouter le plus d’informations pertinentes : nom, prénom, date et lieu de naissance, et dans certains cas, les renseignements sur le ou les mariages et les décès.

Dans toute recherche en généalogie, le document de base est le certificat ou le contrat de mariage. Celui-ci contient, en effet, le nom des conjoints avec ceux de leurs parents. Le certificat de mariage permet donc remonter dans le temps. Sauf qu’aujourd’hui, on a un petit problème : les mariages sont de moins en moins nombreux et, de ce fait, les certificats de mariage aussi.

Il existe aussi des banques généalogiques toutes faites. Les renseignements ne sont pas toujours fiables à 100 %, car ils sont basés sur les registres des paroisses ou les registres civils et on y retrouve des erreurs de transcriptions, surtout dans les noms. J’ai déjà Thérèse Ouellet, de son vrai nom, s’appeler tour à tour Tarèse Oullet dans le recensement de 1852, Thérèse Violette dans un acte de mariage d’un fils et Thérèse Omelette (sic) dans un autre…

Les autres outils de recherche ne sont pas toujours fiables et ne fournissent pas tous les renseignements. Ceux qui ne jurent que par les registres officiels déchantent vite quand il voit un de leurs ancêtres changer de prénom à la naissance, à son mariage, aux mariages de ses enfants et finalement dans l’acte de sépulture. La plupart du temps, ils sont exacts, mais ils se glissent souvent des erreurs. Et quand on fait de la généalogie, les sources sont primordiales.

Quant aux recensements canadiens de 1852, 1881, 1901, 1911, 1921 et 1931 on n’a qu’à aller les consulter pour voir toutes les erreurs dans les noms, les prénoms et les dates de naissance…

La façon la plus sûre est donc le bouche à oreille et encore. Quand les gens sont vivants, bien entendu! N’est-ce pas une occasion en or d’aller rendre visite à ses grands-parents? Quant à moi, mes grands-parents sont décédés en 1955, en 1962, en 1964 et en 1977. Ma grand-mère Rosina Quesnel est décédée quand j’avais 6 ans. Juliette Métayer est morte en 1962. Mon grand-père Léo Lagacé Senior parlait peu et Euclide Hormidas Sauvé, mort en 1977, souffrait d’Alzheimer.

Par contre maintenant, ils me parlent par leurs photos, dans les recensements canadiens et les registres officiels et je crois quelquefois que certains me sourient…

Si vous voulez partager anecdotes et photos… Cliquez ici pour me rejoindre.

En route pour Port Royal

Toute bonne chose a une fin…

Désolé pour le retard…

Je suis en pleine rénovation de la salle de bain depuis deux semaines et je ne suis pas encore rendu à l’entrée du tunnel.

J’avais visité Port Royal en 1977 ou en 1978. Je dois bien avoir des centaines de diapositives de ce voyage dans les Provinces maritimes: Nouveau-Brunswick, Île-du-Prince-Édouard et Nouvelle-Écosse. Nouvellement marié, je n’avais aucun intérêt pour la généalogie. Je retourne donc virtuellement à Port Royal pour y retracer les ancêtres d’Anselme Robichaud…

Son père Michel Robichaud est né en 1758 à Port Royal…

Son grand-père François Robichaud dit Lejeune y est également né…

Sa grand-mère Marie Bélisle dit Leborgne aussi…

Son arrière-grand-mère Anastasie est née à Pentagouët

Son arrière-arrière-grand-mère y est aussi née…

Son arrière- arrière-arrière-grand-père…

Né vers 1630 sur le territoire Wabanaki (Massachusetts et Maine actuel), Madockawando est le fils adoptif d’Essemonoskwe, un chef Kennebec. Il devient le chef des Pentagouets, une tribu de la Confédération Wabanaki (abénaquise), et grand bashaba (chef des chefs) de la Confédération Wabanaki.

Il est aussi un medeoulin (guérisseur d’âme) et un ginap (littéralement grand homme, possédant une force ou des qualités extraordinaires). Madockawando signifie d’ailleurs « celui qui fait des miracles ».

Deux de ses filles, Pidianskwe et Misoukdkosié, sont les épouses du baron Jean-Vincent d’Abbadie de Saint-Castin.

Madockawando décède en octobre 1698. À sa mort, son beau-fils, Jean-Vincent d’Abbadie de Saint-Castin, devient grand sachem des Pentagouets.

Source Wikipedia

Source: https://judhartmanngallery.com/madackawondo/#pgcSgb-sl-0_sl_666


Finalement un peu de lecture pour clore le dossier et terminer la saga du chef de gare…

Transcription de la première page

1. Les origines

Ecrire en quelques lignes l’essentiel d’une histoire qui aura bientôt quatre siècles, cela me paraît difficile au départ. Les pages qui me sont accordées suffiraient tout au plus à contenir la liste chronologique des événements qui ont marqué le déroulement de cette histoire commencée en 1604 sur le site fermé d’une île minuscule. Sainte-Croix! Si peu d’espace pour naître! L’île est sise dans une entaille profonde, déjà dans le continent mais encore sur la mer, comme si un peuple hésitait à jouer son destin sur un terrain trop vaste, risquant d’y perdre un jour sa vie, ses forces diluées dans la dispersion, au gré des exigences continentales. Avant Sainte-Croix il y avait eu l’Ile de Sable. L’Acadie se rapprochait du continent. Elle était maintenant compromise.

Mais pourquoi des Français en 1604 dans l’estuaire de la rivière Sainte-Croix, et quels Français ? Si on connaît en effet quelques-uns des membres de l’expédition, on apprend du même coup le pourquoi des explorations dans cette partie du littoral américain. Au commandement on retrouve Du Gua de Monts. Le sieur de Monts connaît déjà la vallée du Saint- Laurent, jusqu’à Tadoussac, pour l’avoir remontée en 1600, et en garde le souvenir d’un fascheux pays. Il désire fonder une habitation sous un ciel plus tempéré, pour jouir, c’est…

Cliquez sur l’hyperlien ci-dessous.

Survol historique de l’Acadie

Partager a bien meilleur goût… 1976-1977 – Familles d’ici – Le Canada français

Veuillez prendre note…
Cependant, veuillez noter qu’il en est de tous textes de généalogie et d’histoire, avant de les reprendre et de les réutiliser, la vigilance est de mise. Bien que jugés exacts lors de leurs publications, de nouvelles découvertes peuvent avoir remis en question certaines affirmations que l’on pensait certaines.

Et comme je l’écrivais dans un texte passé :
« Les archives en ligne permettent, le cas échéant, l’obtention des preuves primaires (actes, cartes, etc.). Cela permet une contre-vérification des travaux antérieurs et de repérer les erreurs des textes passés. Gardons-nous d’utiliser les informations d’un ouvrage sans avoir fait les vérifications élémentaires!
« Le sage n’affirme rien qu’il ne puisse prouver. »

André Desaulniers Hébert


Je me demande bien qui a eu cette idée chez la brasserie Labatt de partager tout ça…

Famille d’ici
Le Canada français – Familles d’ici

De la moitié de l’année 1975 à janvier 1977, l’hebdomadaire « Le Canada français » de Saint-Jean-sur-Richelieu a publié une série de biographies individuelles de colons de la Nouvelle-France.
En partie disponible en ligne, voici les 30 biographies publiées du 4 février 1976 au 21 juillet 1976 et du 8 décembre 1976 au 5 janvier 1977.
Ces biographies, pour la plupart, semblent être exclusives au « Canada français ».
Ces biographies ont été préparées par Paul-André Lalanne et Marcel Gauthier, de la Société d’Historique de la Vallée du Richelieu, ainsi que par Léandre Fortin, représentant local de la brasserie Labatt.
Cependant, veuillez noter qu’il en est de tous textes de généalogie et d’histoire, avant de les reprendre et de les réutiliser, la vigilance est de mise. Bien que jugée exacte lors de lors publication, de nouvelles découvertes peuvent avoir remis en question certaines affirmations que l’on pensait certaines.
Et comme je l’écrivais dans un texte passé :
« Les archives en ligne permettent, le cas échéant, l’obtention des preuves primaires (actes, cartes, etc.). Cela permet une contre-vérification des travaux antérieurs et de repérer les erreurs des textes passés. Gardons-nous d’utiliser les informations d’un ouvrage sans avoir fait les vérifications élémentaires!
« Le sage n’affirme rien qu’il ne puisse prouver. »

André Desaulniers Hébert

Collaboration d’André Desaulniers Hébert

Veuillez prendre note…

Cependant, veuillez noter qu’il en est de tous textes de généalogie et d’histoire, avant de les reprendre et de les réutiliser, la vigilance est de mise. Bien que jugés exacts lors de leurs publications, de nouvelles découvertes peuvent avoir remis en question certaines affirmations que l’on pensait certaines.

Et comme je l’écrivais dans un texte passé :
« Les archives en ligne permettent, le cas échéant, l’obtention des preuves primaires (actes, cartes, etc.). Cela permet une contre-vérification des travaux antérieurs et de repérer les erreurs des textes passés. Gardons-nous d’utiliser les informations d’un ouvrage sans avoir fait les vérifications élémentaires!
« Le sage n’affirme rien qu’il ne puisse prouver. »

André Desaulniers Hébert

Émerveillement… Prise 3

Veuillez prendre note…

Cependant, veuillez noter qu’il en est de tous textes de généalogie et d’histoire, avant de les reprendre et de les réutiliser, la vigilance est de mise. Bien que jugés exacts lors de leurs publications, de nouvelles découvertes peuvent avoir remis en question certaines affirmations que l’on pensait certaines.

Et comme je l’écrivais dans un texte passé :
« Les archives en ligne permettent, le cas échéant, l’obtention des preuves primaires (actes, cartes, etc.). Cela permet une contre-vérification des travaux antérieurs et de repérer les erreurs des textes passés. Gardons-nous d’utiliser les informations d’un ouvrage sans avoir fait les vérifications élémentaires!
« Le sage n’affirme rien qu’il ne puisse prouver. »

André Desaulniers Hébert


Une recherche d’André Desaulniers Hébert, mise sur Facebook, et reprise ici…

1975-03-1976-01 – Familles d’ici – Le Canada français – 1ère partie

Dans cette publication, nous présentons la chronique « Familles d’ici » publiée du mois de mars 1975 au mois de janvier 1976 dans l’hebdomadaire “Le Canada français” de Saint-Jean-sur-Richelieu, ville connue autrefois sous le nom de Saint-Jean-d’lberville.

La suite de la chronique est publiée dans une autre publication.

En collaboration avec Paul-André Lalanne, de la section Saint-Jean-d’Iberville de la Société Historique de la Vallée du Richelieu, et Léandre Fortin, représentant local de la Brasserie Labatt, l’hebdomadaire  » Le Canada français » a publié de 1975 à 1977 dans sa chronique « Familles d’ici » des biographies de colons de la Nouvelle-France.

La chronique « Familles d’ici » reprenait en partie le contenu des publications antérieures de 1956 à 1958 et de 1963 à 1964 connues sous les noms de « Les vieux noms du Québec » et « Les anciennes familles du Québec » publiées dans plusieurs journaux et hebdomadaires du Québec. Mais aussi plusieurs autres biographies de colons, qui ne semblent pas avoir été publiées auparavant ou du moins, n’ont pu être retracées jusqu’à présent.

Dans une toute nouvelle présentation, en plus de la biographie d’un colon, on retrouve une illustration, lorsque mentionnée, par E. Sénécal (Ernest Sénécal) ou Franklin Arbuckle (George Franklin Arbuckle).

Notes biographiques au sujet d’Ernest Sénécal:

Ernest Sénécal (1894-1979) est un artiste multidisciplinaire surtout connu pour ses illustrations.

En 1930, il illustre la couverture de Nos intérieurs de demain par Jean-Marie Gauvreau. Un ouvrage traitant du mobilier moderne et de l’École Boulle de Paris.

Dans les années 30, il réalise les illustrations pour la bande dessinée « La ferme des Pins » publiée dans plusieurs journaux dont L’Action catholique; Le Devoir; Le Droit; et Le Nouvelliste.

Dans l’édition du Devoir du 15 février 1939, on rapporte qu’il a remporté un prix à un concours de reliure d’un exemplaire du livre « L’Île d’Orléans » écrit par Pierre-Georges Roy.

Dans les années 40, il réalise des affiches pour l’Office du tourisme de la province de Québec.

Nous retenons surtout, dans le cas présent, qu’il a réalisé dans les années 50 et peut-être aussi 60 une multitude de dessins pour la Brasserie Labatt dans le cadre de la série « Les anciennes familles du Québec ».

Les dessins réalisés pour la Brasserie Labatt par Ernest Sénécal, ainsi que ceux de George Franklin Arbuckle ont été publiés en de multiples occasions dans plusieurs journaux et autres publications du Québec.

Ces dessins accompagnés d’une courte biographie ont également fait l’objet d’un tirage individuel. Selon les sources, leurs tailles étaient de 8 x 12 pouces ou 7 x 14 pouces. La Brasserie Labatt a publié et distribué en 1968 dans une brochure intitulé « Les anciennes familles du Québec » qui reprend, en miniature toutefois, les mêmes dessins et biographies.

Notes biographiques:

Ernest Sénécal est né le 27 novembre 1894 et fut baptisé le 28 novembre de la même année à la paroisse Sacré-Coeur d’Ottawa. Ses père et mère sont Clovis Omer Sénécal, employé civil, et Eva Lambert “de cette paroisse”. L’acte de baptême apporte d’autres renseignements généalogiques en précisant que le parrain fut Ernest Lambert, employé civil, oncle de l’enfant; et la marraine fut Alice Valade, grand-tante de l’enfant de la paroisse Notre-Dame d’Ottawa.

En 1918, il est recruté dans l’Armée canadienne lors de la Première Guerre mondiale.

C’est à l’église de la paroisse Saint-Charles (Vanier) d’Ottawa qu’Ernest Sénécal et Alice Michaud se sont mariés le 21 juin 1928. Le couple a eu quatre enfants: Jean-Pierre, Marie, Jacques et Louis.

C’est le 30 septembre 1979, à Montréal qu’est décédé Ernest Sénécal à l’âge de 84 ans. II repose au cimetière de la paroisse de Sainte- Dorothée à Laval.

Leur fils Jacques est devenu imprimeur-presseur et il a imprimé les dessins de son père réalisés pour la Brasserie Labatt, probablement par procédé lithographique.

La biographie de George Franklin Arbuckle (1909-2001) ne sera pas abordée ici puisqu’elle est disponible en ligne.

Les ancêtres d’Anselme Robichaud

Je terminais comme suit la semaine dernière…

Si la descendance d’Osithe vous intéresse…

Nous allons plutôt nous envoler plus rapidement vers Port Royal en Acadie avec les ancêtres d’Anselme Robichaud, tout en survolant Saint-André-de-Kamouraska.

Vues aériennes de Saint-André-de Kamouraska (Photos de Gabriel Picard)

Anselme Robichaud, né le 13 août 1795 à Saint-André-de-Kamouraska, était le fils de Michel Robichaud et de Marguerite Pinet.

Nous savons déjà que son père Michel faisait un peu partie de l’histoire de la déportation des Acadiens.

Il était tout jeune bébé quand ses parents ont subi la déportation des Acadiens vers 1758. Ses parents se sont dirigés vers Grand-Sault, ensuite Cap-St-Ignace et L’Islet.

J’avais trouvé le renseignement ci-dessus sur Internet. Michel Robichaud serait né vers 1758 à Port-Royal. Le 26 janvier 1784, à St-Louis-de-Kamouraska, il marie Marguerite Pinet, fille de Pierre Pinet et de Marguerite Michaud.

Fils de François Robichaud et de Marie Belisle dit Leborgne, Michel Robichaud nous quitte 20 mars 1809 à Saint-André-de Kamouraska.

L’histoire ne nous dit pas si Michel Robichaud et Marguerite Pinet vécurent heureux, mais ils eurent beaucoup enfants…

Marguerite Robichaud 1784–1800

Michel Robichaud 1786–1829

Joseph Robichaud 1788–

Germain Robichaud 1792–

Archange Robichaud 1794–1794

Anselme Robichaud 1795–1861

Marie Robichaud 1798–

Rosalie Robichaud 1798–1867

Édouard Robichaud 1800–

Louise Robichaud 1803–

Eléonore Robichaud 1804–1836

Marianne Robichaud 1805–1879

Verville Robichaud 1807–1823

La semaine prochaine, en route pour Port Royal.

Labatt et Le Canada Français

Veuillez prendre note

Cependant, veuillez noter qu’il en est de tous textes de généalogie et d’histoire, avant de les reprendre et de les réutiliser, la vigilance est de mise. Bien que jugés exacts lors de leurs publications, de nouvelles découvertes peuvent avoir remis en question certaines affirmations que l’on pensait certaines.

Et comme je l’écrivais dans un texte passé :
« Les archives en ligne permettent, le cas échéant, l’obtention des preuves primaires (actes, cartes, etc.). Cela permet une contre-vérification des travaux antérieurs et de repérer les erreurs des textes passés. Gardons-nous d’utiliser les informations d’un ouvrage sans avoir fait les vérifications élémentaires!
« Le sage n’affirme rien qu’il ne puisse prouver. »

André Desaulniers Hébert


André Desaulniers Hébert récidive…

1963-1964 – Le Canada français – Anciennes familles du Québec Dans l’hebdomadaire le Canada français, un article du 7 février 1963, nous apprend la publication de la chronique à venir: « Les anciennes familles du Québec ». Cette série au format particulier a été publiée du 14 février 1963 au 9 janvier 1964. Contrairement aux autres séries antérieures ou postérieures portant sur le même thème, il n’y a aucune mention de la brasserie Labatt. Chacune des publications comprend une seule biographie de colons. Le texte de la plupart de ces biographies est le même que la biographie publiée lors de la diffusion de 1956-1958. Mais, on remarque certaines biographies qui semblent n’avoir jamais publiées auparavant. Ces publications de biographies de colons de la Nouvelle-France ne comprennent pas de dessin spécifique au colons décrit. Chaque publication comprend la même entête: Le tire « Les anciennes familles du Québec » et un dessin représentant un homme portant un arme à feu et une femme en habits d’époque. Dans une prochaine publication: Après une pause de quelques semaines, à compter du 19 mars 1964, la série reprendra avec une nouvelle présentation incluant les dessins de Franklin Arbuckle et d’Ernest Sénécal et la mention de la brasserie Labatt.