Je suis ici maintenant…
Mais j’écris encore ici à l’occasion.
J’ai mis à jour ce billet écrit le 27 octobre 2011.
Voici un article de mon ancien blogue sur la grippe espagnole.
On m’avait parlé du docteur St-Jacques à l’époque.
Article paru le 23 octobre 2008
Je suis allé voir l’acte de sépulture du docteur Ferdinand St-Jacques. Yvon Lauzon m’avait parlé qu’il aurait été victime de la grippe espagnole.
On n’en fait pas mention de la cause du décès. Son décès en novembre 1918 laisse quand même planer des doutes sur la cause du décès. J’ai trouvé un beau texte dans un des articles de Lise Jolin sur Planète Généalogie.
Voici le lien et le texte en entier.
Épidémie de grippe espagnole, 1918 – 1919
par Lise
«La grande tueuse » de 1918 a fait plus de victimes que la Première Guerre mondiale, soit 20 à 40 millions de morts, 30 millions selon l’Institut Pasteur voire 100 millions selon certaines réévaluations récentes. L’épidémie de la Grippe Espagnole serait la plus mortelle de l’histoire dans un laps de temps aussi court, devant les 34 millions de morts (estimation) de la Peste noire.
Le nom de « grippe espagnole » vient du fait que seule l’Espagne – non impliquée dans la Première Guerre mondiale – a pu, en 1918, publier librement les informations relatives à cette épidémie. Les journaux français parlaient donc de la « grippe espagnole » qui faisait des ravages « en Espagne » sans mentionner les cas français qui étaient tenus secrets pour ne pas faire savoir à l’ennemi que l’armée était affaiblie.
Historique
Apparemment originaire de Chine (1918), le virus de 1918 serait passé, selon des hypothèses désormais controversées, du canard au porc puis à l’Homme, ou selon une hypothèse également controversée directement de l’oiseau à l’Homme. Elle a gagné rapidement les États-Unis, où le virus aurait muté pour devenir plus mortel (pour ~3 % des malades, contre moins de 1/1000 pour les autres épidémies de grippe). Elle devint alors une pandémie, à travers l’Europe, puis dans le monde entier par ses colonies.
Elle fit environ 408 000 morts en France, mais la censure de guerre en limita l’écho, les journaux annonçant une nouvelle épidémie en Espagne, pays neutre et donc moins censuré, alors que l’épidémie faisait déjà ses ravages en France. Elle mérite le nom de « pandémie ». Elle se déroula essentiellement durant l’hiver 1918-1919, avec 1 milliard de malades, et 20 à 40 millions de morts, selon de premières estimations très imprécises faute de statistiques établies à l’époque.
La progression du virus fut foudroyante : des foyers d’infection furent localisés dans plusieurs pays et continents à la fois en moins de 3 mois, et de part et d’autre des USA en sept jours à peine. Localement, deux ou trois vagues se sont succédé, qui semblent liées au développement des transports par bateau, rail et plus particulièrement au transport de troupes.
Cette pandémie a fait prendre conscience de la nature internationale de la menace épidémies et maladies, et des impératifs de l’hygiène et d’un réseau de surveillance pour y faire face. Il y a ainsi dans l’une des clauses de la charte de la SDN, la volonté de créer un Comité d’Hygiène international, qui deviendra finalement « l’Organisation mondiale de la santé (OMS). »
Les décès furent essentiellement de jeunes adultes, ce qui surprend : les jeunes adultes sont habituellement la génération la plus résistante aux grippes. Ceci a d’abord été expliqué par le fait que cette tranche d’âge, notamment pour des raisons professionnelles ou de guerre. se déplace le plus ou vit dans des endroits où elle côtoie de nombreuses personnes (exemple dans des ateliers). La multiplicité des contacts accroît le risque d’être contaminé. Cette constatation a été faite par les historiens (épidémie de choléra à Liège en 1866). En fait, c’est le système immunitaire de cette classe d’âge qui a trop vigoureusement réagi à ce nouveau virus, en déclenchant une « tempête cytokines » qui endommageait tous les organes, au point de tuer nombre de malades.
On estime que 50 % de la population mondiale fut contaminée (soit à l’époque 1 milliard d’habitants). De 25 à 50 millions de personnes en périrent, avec autour de 30 millions de morts.
Cette grippe était très contagieuse. Une personne sur deux était contaminée. Une incubation de 2 à 3 jours était suivie de 3 à 5 jours de symptômes : fièvres, affaiblissement des défenses immunitaires, qui finalement permettent l’apparition de complications normalement bénignes, mais ici mortelles dans 3% des cas, soit 20 fois plus que les grippes « normales ». Elle ne fait cependant qu’affaiblir les malades, qui meurent des complications qui en découlent. Sans antibiotiques, découverts 10 ans plus tard, ces complications ne purent pas être freinées.
La mortalité importante était due à une surinfection bronchique bactérienne, mais aussi à une pneumonie due au virus. L’atteinte des jeunes adultes pourrait peut-être s’expliquer par une relative immunisation des personnes plus âgées ayant été contaminées auparavant par un virus proche.
Le virus de 1918
Les caractéristiques génétiques du virus ont pu être établies grâce à la conservation de tissus prélevés au cours d’autopsies récentes sur des cadavres inuits et norvégiens conservés dans le pergélisol (sol gelé des pays nordiques). Ce virus est une grippe H1N1.
Virus père, souche inconnue : virus de grippe source, à forte contagiosité, mais à virulence normale qui, par mutation, donna le virus de la grippe espagnole. Le virus père ne fut identifié et suivi rigoureusement qu’à partir d’avril, et jusqu’à juin 1918, alors qu’il sévit probablement dès l’hiver 1917-1918 en Chine. Virus de la grippe espagnole, souche H1N1 : virus à forte virulence apparemment apparu aux États-Unis et ayant finalement tué plus de 21 millions de personnes à travers le Monde ; cette appellation inclut généralement aussi son « virus père ». Cette version plus létale sévit en 2 vagues meurtrières, l’une de mi-septembre à décembre 1918, l’autre de février à mai 1919. Tous les continents et toutes les populations ont été gravement touchés.
Dans tous les pays, les hôpitaux sont débordés et il faut construire des hôpitaux de campagne. À Seattle, le poinçonneur a ordre de ne pas laisser monter les passagers non munis de masques. Durant près d’un an, les transports et l’économie de tous les pays seront affectés par les mesures d’hygiène. En décembre 1918, à Seattle, les forces de l’ordre sont équipées de masques. En 1918, le roi d’Espagne Alfonso XIII tombe malade, grippé comme beaucoup d’Espagnols. La presse n’est pas censurée en Espagne alors qu’elle l’est dans les autres pays. C’est donc par les journalistes espagnols que le monde comprend alors qu’une épidémie est née, que la postérité retiendra sous le nom de « Grippe espagnole »
Victimes
Parmi les victimes célèbres, on peut citer : Guillaume Apollinaire, poète français; Edmond Rostand, dramaturge français; Egon Schiele, peintre autrichien; Rodrigues Alves, président du Brésil et Joe Hall, joueur de hockey sur glace. Parmi les victimes, d’autres personnes sont moins célèbres dont sept (7) jeunes bûcherons, qui ont trouvé la mort dans un camp près du lac Martel. Les morts étaient : Léo Harrisson. John Alain, George Labrie, Léo Lavoie, Roméo Lizotte, François Perron, Joseph Althot.
Voici le poème écrit par Joseph Althot avant de décéder sur un morceau d’écorce de bouleau.
« Je suis le dernier, Je les entends plus respirer
Je sens mes forces me lâcher. Vous viendrez me chercher.
J’entends le chant des corbeaux, et le bruit du ruisseau
Je voix le soleil par le carreau, C’est fini, la hache, les chevaux.
Adieu, amis, compagnons, Nous étions de simple bucherons.
Jeunes, vaillants, Phanfarons, Plein de coeur et gais lurons. »
Une croix fut élevée à leur mémoire. Aujourd’hui, cet emplacement est devenu un site historique.
Lise Jolin
Quant à moi, je ne connais pas personnellement de mes ancêtres morts de la grippe espagnole, sauf Lucienne, la fille d’Eusèbe Quesnel, sur cette photo. Elle était parmi les photos que ma tante Évelyne conservait dans deux sacs d’épicerie…
Lucienne Quesnel 1899-1918
J’ai reçu il y a quelques mois d’une descendante d’Eusèbe Quesnel d’autres photos de Lucienne, entre autres des photos de son père et de ses frères et soeurs. Elle avait vu mes nombreuses photos sur le site Généalogie du Québec, et m’avait écrit. On avait échangé quelques courriels et puis, je n’ai plus eu d’autres nouvelles.
Ça arrive parfois depuis que je fais de la généalogie. Les gens disparaissent sans laisser de traces, c’est comme si le chagrin prenait le dessus…
Ses photos étaient superbes.
Fin de l’article…
En passant, j’ai attrapé la grippe cette semaine.
Je ne sais pas s’il y a un lien…
J’ai mis à jour ce billet écrit le 25 octobre 2011. Je ne veux pas m’étendre sur le sujet, mais ça peut faire réfléchir…
Un peu de petite histoire grâce à une lectrice…
Bonjour,
Je lis votre blogue depuis un certain temps.
Ma famille est de Sainte-Anne des Plaines et je trouve merveilleux d’y trouver quelques photos de mes ancêtres.
Mes arrière-grands-parents sont Félix Renaud et Lucia Alary.
collection Rosario Gauthier
Ma grand-mère était Léonie Renaud décédée en mai 2007 à l’âge de 98 ans. Elle m’a souvent parlé du décès de sa mère, et j’aimerais bien vous la raconter à mon tour puisque aujourd’hui je me pose des questions.
Voila, elle me racontait qu’un dimanche en 1918, le curé de la paroisse de Sainte-Anne avait demandé aux gens de rester chez eux et qu’il n’y aurait pas de messe le dimanche suivant et ce jusqu’à nouvel ordre. Et oui! la grippe espagnole faisait des ravages, même à Sainte Anne des Plaines. C’est sur le perron de l’église que certaines personnes prenaient conscience de l’ampleur de cette pandémie, et d’autres, inconsciemment, trouvait que le curé était trop sévère avec les paroissiens. Ce fut le cas de Lucia, elle trouvait bien épouvantable de se priver de la seule sortie de la semaine. C’est très malheureux, mais le curé avait bien raison. Le corps de Lucia fut déposé dans la fosse le vendredi suivant. Ma grand-mère me disait que plusieurs corps y étaient déposés chaque semaine.
Voici mes questions pour vous ou pour vos lecteurs.
Avez vous une idée du nombre de personnes qui ont été victimes de cette grippe à Sainte-Anne des Plaines? Avez-vous un de vos ancêtres dans cette fosse? Et cette fosse elle est où?
Je vous remercie d’avance.
Linda, arrière-petite-fille de Lucia
Mise à jour 13 novembre 2020
Liste des morts de la grippe espagnole à SADP en 1918
Georgette Rivard 4 mois fille de William 9 octobre 1918
Ferdinand St-Jacques 60 ans époux Délima Latour 26 octobre 1918
Laura Meunier 58 ans épouse Alvarez Villeneuve 29 octobre 1918
Isidore Huberdeau 28 ans fils de Gédéon 31 octobre 1918
Augustine Hogue 24 ans fille de Théophile 4 novembre 1918
Alexis Gagnon 11 mois fils de Nephtalie 5 novembre 1918
Gilberte Gauthier 6 ans fille de Louis 5 novembre 1918
Aristide Dauphin 23 ans fils de Aristide 9 novembre 1918
Sophie Rimbault 69 ans épouse de Ménésipe Grenon 18 novembre 1918
Lucienne Delorme 11 ans fille de Camille 4 décembre 1918
Albertine Léveillé 30 ans fille de Camille Léveillé 5 décembre 1918
Célina Lauzon 74 ans épouse de Joseph Lauzon 6 décembre 1918
Germaine Grenon 12 ans fille de Jn-Baptiste 9 décembre 1918
Aldas Lauzon 18 ans fils d’Aquila 15 décembre 1918
Sylvio Gauthier 13 ans fils de Ulric 19 décembre 1918
Lucia Alary 36 ans épouse de Félix Renaud 18 décembre 1918
Octave Alary 70 ans époux de feue Victoria Quevillon 19 décembre 1918
Euclide Lauzon 24 ans fils de David 20 décembre 1918
Onésime Bélisle 60 ans époux Exilda Racine 22 décembre 1918
Célina Boisvert 84 ans 26 décembre 1918
Marie-Anne Renaud 32 ans épouse Sinai Guénette 1er janvier 1919
Valentine Boisvert 36 ans épouse de Cyrille Forget 2 janvier 1919
Donalda Boisvert 22 ans fille Ovila Boisvert 2 janvier 1919
Marie Gascon 49 ans épouse de Joseph Delorme 12 janvier 1919
Carmelle Thérien 15 ans fille de Camille Therien 16 octobre 1918
Eva Hogue fille de Théophile décédée le 30 mars 1919 à 20 ans
Attendez de lire la suite de ce billet écrit en 2014 et de partager encore plus sur la famille Métayer…
En attendant relisez ce que j’avais écrit il y a six ans.
Voici ce que ça donne d’avoir attrapé la piqûre pour la généalogie en 2007… Assez impressionant pour ne pas dire apeurant! En date du 13 mai 2014 Sommaire de mon arbre familial sur Ancestry. 33439 Personnes 4523 Photos 140 Histoires 431 Documents 209 Commentaires 0 Audio 0 Vidéos […]
Sommaire de l’arbre — Nos ancêtres
J’en ai fait du chemin depuis 2014…
À suivre.
Voici ce que ça donne d’avoir attrapé la piqûre pour la généalogie en 2007…
Assez impressionant pour ne pas dire apeurant!
En date du 13 mai 2014
Sommaire de mon arbre familial sur Ancestry.
33439 Personnes
4523 Photos
140 Histoires
431 Documents
209 Commentaires
0 Audio
0 Vidéos
4523 photos dont celle-ci.
33439 personnes, dont la dernière descendante que j’ai inscrite hier soir, avait découvert mon blogue Nos ancêtres et avait partagé sa découverte avec son conjoint.
Sa grand-mère est Juliette Métayer, qui est la sœur d’Émile Métayer, qui est le grand-père de mon père, donc ils sont petits cousins car ils ont le même arrière-grand-père en commun qui est Édouard Métayer.
Voilà ce que ça donne d’avoir attrapé la piqûre pour l’écriture de blogues en 2008…
Assez impressionant pour ne pas dire apeurant!
En plus je ne raconte pas tout, et jamais…
Voir l’article original 86 mots de plus
Michel Lauzon, un des descendants de Narcisse Lauzon, nous en met plein la vue ce matin… À suivre prochainement sur Nos ancêtres II.
Narcisse Lauzon — Nos ancêtres II
Vous avez décidé de me suivre sur Nos ancêtres? Alors, vous êtes mieux de lire ce qui suit parce que j’écris maintenant sur Nos ancêtres II.
Allez me suivre aussi là, bien qu’à l’occasion, je vais aussi récrire ici ce que j’ai déjà écrit ici. J’espère que je ne vous ai pas trop mêlé…
Mais j’écris encore ici à l’occasion.
Billet écrit quand j’écrivais presque tous les jours sur Nos ancêtres…
Partir à la découverte de ses ancêtres est un passe-temps tellement passionnant…
C’est le 28 janvier 2008 que j’écrivais mon premier billet sur Nos ancêtres. J’ai vraiment eu de la chance depuis … Non, je n’ai pas gagné à la loterie, mais j’avais pu mettre la main sur ce petit livret… Un petit bijou quoi… J’avais numérisé toutes les pages dont la deuxième de couverture… Je voulais […]
Les anciennes familles du Québec – Prise 2
Un commentaire laissé en 2012 sur le site Ancestry
Jean Maher a pu épouser Marguerite Leclerc dans la religion catholique s’il était considéré comme fils naturel d’André Maher, il faut voir s’il a été baptisé catholique ou autre car l’Église à l’époque sans dispense ou demande d’adjuration de foi de l’époux ou épouse non conforme n’aurait pas été possible, les enfants de André Maher et Françoise Gauthier sont considérés enfants naturels? C’est à suivre…
8 ans plus tard, je reçois cette demande…
Je suis à la recherche de toute information sur la famille de Jean Baptiste Maher et Marguerite Leclerc… ils se sont mariés le 1 mai 1824 et la plupart de leurs enfants sont décédés en bas âge sauf André et Pierre. Que s’est il passé ? La famille est restée à Ste-Anne-des-Plaines jusqu’en 1905. Si vous avez des infos ce serait apprécié…
C’est à suivre…
https://cubemedia.fr/2020/05/03/genealogie-sur-les-traces-de-son-passe/
C’est mon ami Yvon Lauzon qui a de quoi être fier de voir la photo de ses ancêtres ailleurs que sur Nos ancêtres.
En 2011, Paul était un parfait inconnu jusqu’à ce qu’il écrive ce commentaire en anglais que je vous traduis.
Cher Monsieur Lagacé,
Je m’appelle Paul Dauphin et je vis en Caroline du Nord. J’aime beaucoup recevoir et lire vos blogs tous les jours.
Ma mère (Florence Charbonneau) est originaire de Ste-Anne des Plaines. Son père était Arthur Charbonneau et sa mère était Alice Leclerc. Le père d’Arthur était Ovide Charbonneau (j’ai apprécié la connexion au hockey dans un de vos blogs). Elle avait deux frères : Rémi et Flavien. Flavien était prêtre. Elle avait aussi une soeur, Anita. Tous sont enterrés à Ste-Anne-des-Plaines, sauf ma mère. Elle est inhumée à St. Johnsbury, dans le Vermont, où je suis né.
Ovide était marié à Onézime Vezeau et leurs enfants étaient : Arthur (mon grand-père), Joseph, Anna, Henri et le révérend P. Albert.
Tout cela pour me présenter et mettre en contexte les raisons pour lesquelles je suis si intéressé par vos blogs. Je visiterai Ste-Anne-des-Plaines du 12 au 14 juillet prochain. Mon épouse, mon frère et moi nous nous rendrons au cimetière pour rendre hommage à mes oncles et tantes ainsi qu’aux ancêtres qui nous n’avons pas encore rencontrés. J’essaie également de prendre contact avec certains de mes parents que je n’ai pas vus depuis plus de 30 ans.
J’aimerais beaucoup vous rencontrer si cela est possible. J’ai de nombreuses photos qui pourraient vous intéresser pour vos recherches. J’ai deux photographies de vieilles maisons à Ste-Anne – l’une est la maison d’Ovide Charbonneau et l’autre est celle de François Charbonneau.
J’ai beaucoup d’autres vieilles photos de personnes à Ste-Anne que je serais heureux de partager.
J’ai des photos de Laure Estelle et Sylvio Léveillé, qui sont apparentés et qui pourraient être apparentés à vous ? J’ai aussi des photos de Gérard et Rita Alarie. Rita et Laure Estelle sont des Charbonneau.
En tout cas, j’aimerais beaucoup m’asseoir et discuter avec vous et vous offrir la boisson de votre choix.
Pour l’instant, j’ai réservé des chambres à l’hôtel Best Western Plus à St-Jérome. Si vous avez une meilleure suggestion à proximité de Ste-Anne, elle serait très appréciée.
J’espère que cela ne vous dérange pas que je vous ai écrit en anglais (beaucoup plus facile pour moi) mais je peux essayer de vous écrire en français si vous préférez. Je lis et je parle le français modérément bien.
J’espère avoir de vos nouvelles,
Paul
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Paul était bien plus qu’un lecteur de ce blog et bien plus qu’un ami. Hier, j’ai reçu une lettre de la femme de Paul. Je savais de quoi il s’agissait.
Repose en paix Paul…
Joseph Leo Paul Dauphin (1940-2020)