Liens de famille et les généalogistes amateurs…

Mise à jour le 2 septembre 2021

Plusieurs liens ne fonctionnent plus. C’est dommage


Billet original

Du deux pour un aujourd’hui…

Je suis allé voir le site sur lequel j’avais pris l’article de Jacques Dufresne… Le site avait l’air on ne peut plus sérieux.

On a un autre article qui traite de généalogie.

J’ai découvert aussi un hyperlien dans l’article. Cliquez ici… Erreur 404


Je reproduis intégralement.

Présentation

Il n’est pas toujours facile de démêler les liens de famille. La lettre qui suit, trouvée au hasard d’une recherche sur Internet hasard, illustre à quels problèmes d’identité peut s’exposer celui qui décide d’unir son destin à une veuve.

Monsieur le Préfet du Cantal

le 20 octobre 1981.

Objet : demande de libération militaire anticipée suite à situation de famille.

Monsieur le Préfet,

J’ai l’honneur de solliciter de votre bienveillance le ré-examen de mon dossier de demande de libération militaire anticipée car la situation antérieure en ce qui me concerne et celle de ma famille à beaucoup évolué.

En effet, je suis maintenant marié avec une veuve, laquelle à une fille.

Mon père a épousé cette fille, ce qui fait qu’à ce jour, mon père est devenu mon gendre puisqu’il a épousé la fille de ma femme et ainsi ma belle fille est devenue ma belle mère.

De plus, avec ma femme nous avons eu un fils. Cet enfant est donc le fils de la mère de la femme de mon père, donc le beau frère de mon père mais en conséquence mon oncle puisque il est le frère de ma belle mère, mon fils est devenu mon oncle.

Quant à la femme de mon père (ma belle fille et belle mère), elle vient d’avoir un garçon qui est mon petit fils puisqu’il est le fils de la fille de ma femme. Ma fille (issue de ma femme veuve) se trouve être ma mère puisqu’elle est la femme de mon père. Par conséquent je suis le frère de mon petit fils.

Et comme le mari de la mère d’une personne est le père de celle ci, il arrive donc que je suis le père de ma mère et le frère de son fils : je suis donc mon propre grand-père.

J’ai donc l’honneur de vous demander Monsieur le Préfet, d’examiner ma situation de famille et d’entamer les démarches auprès des autorités militaires en vue de ma libération étant donné que le règlement militaire interdit que le père, le fils et le petit fils soient mobilisés ensemble.

Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, l’assurance de mes sentiments respectueux.

Pour faire suite à mon article, j’ai cliqué sur cet hyperlien…

Caroline-Isabelle Caron, La narration généalogique en Amérique du Nord francophone. Ethnologies comparées, no 4 – « Mémoires des lieux », printemps 2002

Il ne fonctionnait pas.

J’ai donc tapé dans Google le titre de l’ouvrage et j’ai eu ça… Erreur 404

L’auteur dit que cet article est une version écourtée d’un chapitre de sa thèse doctorale d’histoire soutenue à l’Université McGill à Montréal en janvier 2001.

Le texte est long et corsé…

Mais j’attire donc votre attention sur ceci… Le gras est de moi.

Conclusion : la mémoire généalogique comme Histoire
En conséquence, l’emploi de techniques narratives analogues à celles des historiens patentés est une première justification de notre affirmation que les généalogistes sont aussi historiens. Il y en a d’autres. Les auteurs font aussi de l’histoire parce qu’ils ont tenté de résoudre des mystères historiques. Comme les historiens académiques, ils formulent des problématiques et hypothèses sur leurs objets. Se poser une question sur le passé, établir un projet de recherche et rédiger une réponse forment certainement le degré zéro de la démarche historique. Si les travaux de nos généalogistes sont similaires au travail d’historien, les techniques de recherche et de vérification divergent. Une autre différence majeure porte sur l’intentionnalité des généalogistes, qui s’oppose en apparence à celle des historiens « académiques », en ce qu’ils ne cherchent pas à faire une histoire précisément « professionnelle ». Au contraire, il la rejettent. Ils écrivent leur propre histoire, pour eux-mêmes.

 

Pierre 041Léo Lagacé Junior avec ses deux fils, Gilles et Pierre, vers 1953

Un autre coup de théâtre sur mon blogue…

Mis à jour le 8 septembre 2021


Décidément, vous allez commencer à croire que je vous raconte →→→→n’importe quoi… et que je ne vérifie pas mes sources…

J’avais d’autre chose d’important à vous dire concernant la famille Chaumont, mais, comme un coup de tonnerre dans le ciel paisible de la généalogie, voici le courriel que j’ai reçu lundi matin de Cécile…

Bonjour Pierre,
 
Concernant la fameuse photo du Bi du 55 Haut du Trait-Carré, il a eu lieu en 1948 et non 1947 puisque l’année est gravée dans le ciment. (confirmation de Maurice Chaumont)
Salutations,
 
Cécile G.

Bon, je me fiais sur ce que Cécile m’avait dit, mais si Maurice Chaumont le dit, ça doit être coulé dans le béton…

corvée de grange en 1948

En plus, c’est l’année où je suis né. J’aurais dû m’en douter.

Je me demande si Maurice Chaumont sait ce que les hommes buvaient…

À demain, mon article sera on ne peut plus sérieux.

Les Belles Histoires de Saint-Lazare-de-Bellechasse… Épisode 6

La semaine dernière, la plupart des enfants de Grégoire Bilodeau s’établirent à St-Magloire où le curé Boulet qui fut aussi curé de St-Magloire avant de venir à  St-Lazare, le rencontra… en particulier, l’un d’eux qui s’appelait Charles du nom de l’ancêtre…

Voici la suite…

Or ce Charles Bilodeau, était l’avocat de tout le monde. Il avait appris à lire et à écrire… Charles à Grégoire, comme on l’appelait connaissait son code. Il s’en servait aussi. Nous ne savons pourquoi le Père Boulet l’appelait aussi l’avocat du diable. Nous avons rencontré chez un de ses fils, au lac Frontière, en 1919, ce vieux défricheur. Il avait perdu sa mémoire si heureuse, mais  il conservait très bien le souvenir du passé. Il lisait encore. Cette fois, c’était un livre de prières.

L’autre fils était Vital, mon grand-père. Il y avait aussi des filles, au moins deux. L’une, Geneviève (ma tante Genoff) comme disait notre père, épouse de Simon Boutin, lequel vécut sur une partie de la terre de Léonard Marceau, à la cinquième. On doit voir encore le solage de sa maison. Il partit avec ses enfants pour Buckland. Ses enfants étaient Joseph Boutin, un homme fort intelligent qui occupa des postes de confiance à Buckland et Jean qui eut une nombreuse famille et dont on disait qu’il avait un teint fort jaune.

L’autre fille du vieux Charles fut mariée à un Lacasse de St-Gervais ou de Ste-Claire. Nous n’avons pu retracer non plus que son nom.

Quant à Vital, qui évinça son frère Magloire et obtint la main de Julie Kemneur dit Laflamme, qui était très belle, et très fine, et aussi très rusée. vint s’établir à la cinquième. C’est lui qui  fit souche à St-Lazare.


J’ai trouvé la matante Genoff de monsieur le curé…

Monsieur le curé Bilodeau avait aussi d’autres matantes…

Il y avait Marguerite, Flore, Esther et Angèle. Elles se sont toutes mariées à St-Gervais comme matante Genoff (Geneviève) qui s’est mariée en 1843.

Marguerite a marié Gabriel Audet en 1827. Flore, l’autre fille dont parlait monsieur le curé, a marié Jean Lacasse en 1839, Esther a marié André Goulet en 1841 et Angèle a marié Hyacinthe Rémillard en 1825.

J’ai trouvé les descendants de matante Génoff. En cliquant ici vous aurez la page de généalogie de Geneviève Bilodeau avec ses enfants. J’ai aussi trouvé le Jean Boutin au teint jaune avec sa femme et ses enfants.

En généalogie, le plaisir c’est avant tout le plaisir de découvrir…

Revenez lundi pour avoir encore le plaisir de découvrir.


Les Beaux Dimanches : le début de l’aviation

Mis à jour le 8 septembre 2021


Attachez bien vos parachutes et bouclez vos ceintures, car je ne sais pas où toute cette histoire va m’amener.

Yvon Lauzon m’a confié qu’il s’ennuyait de mes Belles Histoires.

Je lui ai répondu que j’avais besoin d’un filon pour pondre de telles histoires : le Cercle des fermières pour les mystérieux cercles laissés dans les champs un peu partout sur la planète, les frères Beaudry pour l’histoire du baseball, les nombreux forgerons de Sainte-Anne pour le sous-marin Subway, la famille Gratton pour la rivalité Canadiens-Nordiques, la projet de piscine de la Ville et la réforme scolaire pour mes Jeux olympiques de 1876, la poutine pour les restaurants du coin, etc…

J’ai trouvé mon filon avec les célébrations du centenaire de l’aviation.

L’histoire que je vais vous raconter n’a de sens que si on tient compte uniquement seulement des acteurs qui feront revivre toute cette saga. Je vais utiliser le recensement de 1901 à Sainte-Anne-des-Plaines, comme je l’ai fait avec ceux de 1852 et de 1881 pour mes autres Belles Histoires.

Tout le reste n’est que pur délire, du moins je pense, et j’espère pur plaisir…

Les Belles Histoires d’un petit village au sud des Pays d’en Haut: le début de l’aviation

Barthélémy Labelle était un cultivateur qui avait toujours rêvé voler comme les oiseaux. Il passait d’ailleurs une bonne partie de la journée à regarder le ciel et à observer leur vol.

 

barthelemy labelle

« Tiens un vol d’outardes… »

Sa femme Anastasie Coursol se désespérait de le voir toujours la tête en l’air et un bon jour lui dit…

 

anastasie coursol

« Arrête de rêver mon mari, tu as une famille à nourrir. »

 

On était déjà à l’automne 1900.

Barthélémy se remit à l’ouvrage avec son fils Ulric qui était venu l’aider.

Ulric était marié avec Olivine Chartrand depuis 1894. Le couple avait déjà quatre enfants : Clémentine, Joseph, Stanislas et Orphir.

Un peu comme Dédale avec son fils Icare, Barthélémy partageait ses rêves avec son fils, et Ulric les partageait avec ses fils.

Pour endormir son petit Orphir, âgé d’un an et demi, Ulric lui racontait plein d’histoires sur Clément Ader.

Ulric avait beaucoup lu sur les premières tentatives de Clément Ader avec son avion l’Éole.

446px-Avion_III_20050711

L’Avion III de Clément Ader

Il avait mis son père au courant quand ceux-ci travaillaient ensemble dans les champs.

le temps des foins

En revenant de faire les foins…

Barthélémy et Ulric décidèrent donc de se mettre à étudier les écrits de Clément Ader durant l’hiver de 1900-1901. Ils avaient aussi entendu dire que deux Américains travaillaient aussi sur un projet de machine volante. Ils leur avaient même écrit un petit courriel, mais celui-ci était revenu avec ce message…

Ce rapport fait référence à un message envoyé avec les champs d’en-tête suivants

Message-id: 4AA100E9.8020408@videotron.ca

Date: Fri, 04 Nov 1900 07:58:33 -0400

From: Barthélémy Labelle blabelle@videotron.ca

To: Wilbur Wright  wright.wilbur@hotmail.com

Subject: Information on your airplane

Le message ne peut pas être remis aux destinataires suivants :

Adresse du destinataire : @VL-MO-MS005.ip.videotron.ca:vluiboze@ims-ms-daemon

Adresse d’origine: wright.wilbur@hotmail.com

Raison : LMTP transmission failure has occurred

Code de diagnostic : lmtp;550 5.2.2

Delivery failed:

Over quota

Système distant : dns;vl-mo-ms005.ip.videotron.ca (TCP|10.23.32.21|35462|10.23.32.151|225)

 

On se revoit la semaine prochaine pour la suite…

Cliquez ici pour la suite.

Une belle rencontre avec un descendant de Calixte Euchariste Chaumont…

Mis à jour le 8 septembre 2021


Si vous êtes de Sainte-Anne, vous devez sans doute connaître Paul-Émile Chaumont…

Il habite sur la 1re Avenue, à quelques pas de Richard Lauzon qui habite sur le boulevard Sainte-Anne. 

Monsieur Chaumont m’a téléphoné mercredi soir. J’étais en train de faire la vaisselle. Il m’a parlé de Doris Chaumont et je ne comprenais pas trop ce qu’il me disait…

J’ai pensé qu’il était l’autre Doris Chaumont, celui qui habite dans le haut du Trait-Carré, que Doris et moi étions allés voir avec Yvon Lauzon samedi après notre déjeuner de généalogie… Il n’était pas là et on n’a pu y retourner avant le départ de Doris pour Ottawa.

Paul-Émile m’a dit que son père Adrien Chaumont était le frère de Joseph Chaumont, l’arrière-grand-père de Doris Chaumont. Je lui ai demandé si je pouvais le rencontrer et il m’a dit que je pouvais aller le voir n’importe quand.

N’importe quand fut donc… 15 minutes plus tard… La vaisselle allait attendre.

Armé de ma caméra numérique, je me suis présenté chez lui. Je ne me doutais pas de ce qui m’attendait.

Deux gros albums : un contenait toute la généalogie des Chaumont et l’autre avait plein de… photos dont la fameuse photo de 1923…

2009-09-1chaumont_2279672

1923

Doris aurait été contente de voir cet album. Paul-Émile a même trouvé la raison de ce regroupement de Chaumont… Vous le saurez à la fin de cet article.

Je savais qu’elle avait attrapé une grippe, et je lui ai envoyé un petit mot pour lui demander de ses nouvelles…

Salut Doris,

Comment vas-tu?
J’ai de bonnes nouvelles pour toi.

Je te les dirai quand tu auras répondu à mon courriel.

Pierre

Elle me répond qu’elle va mieux et veut savoir quelles sont les bonnes nouvelles…

Salut Doris,

Connais-tu un homme du nom de Paul-Émile Chaumont?

Pierre

Elle me répond que le nom lui dit quelque chose…

Elle ne se rappelait plus de Paul-Émile. Il y avait tellement de monde aux funérailles de sa tante qu’elle en a perdu des bouts.

Je lui ai donc rafraîchi la mémoire…

Je lui ai envoyé la photo de monsieur Chaumont et elle a commencé à allumer…

Oh my gosh he showed you the book!  I’ve been trying to get my hands on that book!

Je lui ai envoyé les photos que j’ai prises rapidement de quelques photos dans un des albums…

Paul-Émile Chaumont 005

Son grand oncle Adéodat, son grand-père Rolland, sa grand-mère Marie-Ange Baril, Victor Chaumont, Gaétane et Carmelle, deux filles adoptives du couple Chaumont-Baril

Paul-Émile Chaumont 007

Ses grands-parents avec leurs enfants. Son père Léopold est à droite.

Doris n’en croyait pas ses yeux…

OH my gosh!!!!!!  This is a treasure! I wish I would have remembered his name!

Doris est redescendu sur terre, mais avant je lui ai dit que Paul-Émile l’invitait à venir à Sainte-Anne et qu’il était même prêt à aller la chercher à Ottawa…

À suivre…

Maintenant l’événement derrière la photo prise en 1923.

C’était à l’occasion d’un mariage.

Paul-Ubald Chaumont et Alexina Lapointe se sont mariés avec le 27 juin 1923.

mariage 27 juin 1923

Regardez le bouquet de la jeune mariée…

Nous savons maintenant non seulement la raison, mais la date précise de la photo…

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27 juin 1923

Monsieur Chaumont avait même leur photo de noces.

À suivre…

Je vais vous reparler de deux autres descendants de Calixte Chaumont dans un prochain article. Ce sont les Pères Adélard et Joseph Chaumont qui ont été des missionnaires dans l’Ouest canadien à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle.

Prairie Soileau

Mis à jour le 8 septembre 2021


Vous avez sûrement lu mon article sur Doris Chaumont dans le Cyberjournal SADP

Doris m’a écrit jeudi de la semaine dernière…

Je suis certain que vous ne savez pas d’où j’ai pris le titre de mon article Prairie Soileau, et encore moins où ça se trouve.

Écoutez ça…

 

Prairie Soileau

Doris m’avait envoyé un avis de décès. On y parlait d’un homme décédé à Prairie Soileau.

Si vous êtes un ou une Chaumont, ce que vous allez lire va vous intéresser.

Cliquez ici… pour commencer.

Pas mal fort.

Doris a trouvé un descendant de Narcisse Chaumont, le fils de Joseph Chaumont et Marie-Louise Lemay.

Narcisse est le demi-frère de Joseph Chaumont, le père de Calixte Chaumont, l’ancêtre de Doris.

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Elle est entrée en contact avec Seeburn Chaumont, un des descendants de Narcisse Chaumont. Seeburn lui a envoyé un colis contenant plein d’informations sur sa famille vivant en Louisiane.

Narcisse a émigré aux États-Unis et s’est installé à Prairie Soileau.

Voici l’avis de décès de Narcisse Chaumont envoyé par Seeburn Chaumont.

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Cet avis a paru en 1896 !

Voici ce que l’avis de décès dit…

Est décédé

CHAUMONT – À son domicile à Prairie Soileau, lundi le 16 novembre 1896, Joseph Chaumont, âgé de 81 ans.

Le défunt était natif du Canada. Il a vécu en laissant sa marque à New York et en Nouvelle Orléans jusqu’à ce qu’il s’établisse à Prairie Soileau près de Bayon Nez Piqués bien avant la guerre. Il était une personne noble, un bon citoyen et un vrai chrétien, fort estimé de tous ceux qui le connaissaient. Il est le père de Joseph Chaumont, membre du jury de la police. Les funérailles ont été célébrées jeudi par le Père Van de Ven.

Seeburn a envoyé aussi une photo du monument de Narcisse Chaumont…

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Si vous regardez bien l’année de naissance, elle est inexacte. Narcisse est né en 1815. Doris a retrouvé l’acte de naissance dans les registres de la paroisse.

En généalogie, il faut toujours se fier à plus d’une source… et surtout vérifier leur crédibilité…

Je vous reparlerai de la famille Chaumont quand Doris m’aura récrit… comme demain mettons.

Ma traduction du passage sur Charles Bilodeau soldat durant la guerre de Sécession…

Je vous avais dit ceci à la toute fin du 4e épisode des Belles Histoires de Saint-Lazare de Bellechasse.

Avant de vous quitter, j’ai trouvé ça sur Charles Bilodeau, le soldat…

C’est en anglais, mais, faute de temps,  je vous le traduirai la semaine prochaine…

Voici le lien vers la source.

Ça s’intitule Canada, French Canadians and Franco-Americans in the Civil War Era (1861-1865)

Revoici une section de ce texte en anglais…

Discipline in the army was often severe and the pay was low and irregular. The terror of battle contrasted severely with the monotony and boredom of camp life, with its endless and tedious drills and as well as dirty, leaky and cold tents.

Long marches carrying forty pounds of equipment, food shortages, contaminated water, parasites, improper nutrition, sanitation, lodging and medical care all weakened the troops’ health and morale. Wearing the same uniform year-round, troops baked in the summer and froze in the winter. While the Union soldier was better fed than his Confederate counterpart, on the whole, his diet was utterly deficient. He lacked fresh meat, fruits and vegetables.

Improper treatment of the wounded and the sick made soldiers fear the doctor. In fact, disease claimed twice as many Civil War soldiers than combat. In an era where germs were unknown to medical science, measles, especially in winter, malaria, venereal disease, dysentery and the deadly typhoid fever were the soldier’s worst enemies.

The camps surrounding Washington, D. C., which were transit points during the war, were notoriously insalubrious during the first phase of the conflict.

Charles Bilodeau (1834-1901) of Saint-Lazare, Quebec, immigrated to Pennsylvania in the 1850s and enlisted as a cook in late 1861. He offers a good example of how disease spread through the Union ranks.In his diary, he recounts his brush with death near Washington in 1861: « November 16. After having slept on the ground and in the mud, without any blanket, I contracted typhus. » Bilodeau was lucky to survive, though he would later contract both dysentery and malaria. No longer a cook, he saw action until mid-1865 and was able return home to Saint-Lazare after the war.

Voici ma traduction du passage…

La discipline dans l’armée était souvent dure et la paie était minime et rarement payé à temps. La terreur des batailles contrastait énormément avec la vie monotone et ennuyante de la vie dans les camps, avec ses parades et ses exercices ennuyeux à n’en plus finir tout comme les tentes sales, percées et froides.

Les longues marches avec vingt kilos d’équipement sur les épaules, le manque de nourriture, l’eau contaminée, les parasites, la mauvaise alimentation,  les installations sanitaires, le logement et soins médicaux tout concourait à miner la santé et le moral des troupes. Les soldats portaient le même uniforme durant toute l’année; les troupes suffoquaient en été et gelaient en hiver.

Tandis que les soldats de l’Union étaient mieux alimentés que leurs homologues confédérés, dans l’ensemble, leur alimentation était tout à fait déficiente. On manquait de viande fraîche, de fruits et de légumes. Les soins déficients prodigués aux blessés et aux soldats tombés malades faisaient en sorte que les soldats craignaient les médecins. En fait, les maladies ont causé durant la guerre civile deux fois plus de morts chez les soldats que lors des combats. À une époque où la science médicale ignorait tout des microbes, la rougeole, particulièrement en hiver, la malaria, les maladies vénériennes, la dysenterie et la fièvre typhoïde étaient les pires ennemis des soldats.

Les camps autour de Washington, qui étaient des points de transit pendant la guerre, étaient reconnus comme étant insalubres pendant la première phase du conflit.

Charles Bilodeau (1834-1901) de Saint-Lazare, au Québec, immigra en Pennsylvanie dans les années 1850 et s’est enrôlé comme un cuisinier à la fin de 1861. Il est un bon exemple qui montre comment la maladie se propageait dans les rangs de l’armée nordiste.Dans son journal, il raconte comment il a frôlé la mort près de Washington en 1861 : « 16 novembre. Après avoir dormi sur sur le sol et dans la boue, sans aucune couverture, j’ai contracté le typhus. » Bilodeau a eu de la chance de survivre, quoiqu’il contracta plus tard la dysenterie et la malaria. N’étant plus un cuisinier, il a participé aux combats jusqu’au milieu de l’année 1865 et put rentrer chez lui à Saint-Lazare après la guerre.

 


J’ai trouvé deux personnes qui ont une fiche de Charles Bilodeau dans leur site de généalogie My Heritage.

Je leur ai envoyé ce message…

Charles Bilodeau

Bonjour,

J’ai remarqué que vous avez cette fiche sur votre site de généalogie. Charles Bilodeau aurait été soldat durant le guerre de Sécession. Êtes-vous au courant ? Si oui, avez-vous d’autres détails à me fournir.

J’écris des articles sur mon blogue sur la famille Bilodeau de Saint-Lazare de Bellechasse. Un de mes lecteurs m’avait envoyé un texte écrit par le curé Georges-Marie Bilodeau.

Pierre Lagacé

Qui est cet Georges-Marie Bilodeau qui nous raconte ces Belles Histoires…

J’ai trouvé qui était cet Octave Georges-Marie Bilodeau… le curé de Saint-Raymond qui fait la généalogie des Bilodeau de Saint-Lazare de Bellechasse.

BILODEAU, Octave

Missionnaire-colonisateur, écrivain, essayiste (Saint-Lazare-de-Bellechasse, Québec, 2 octobre 1895 – Saint-Ravmond-de-Portneuf. Québec, 2 octobre 1966).

Octave Georges-Marie Bilodeau étudie au Petit Séminaire de Québec, au Québec, à l’Université d’Ottawa, en Ontario, et au Grand Séminaire de Québec avant d’être ordonné prêtre en 1923.

Affecté au Séminaire des vocations tardives de Saint-Victor-de-Beauce au Québec, il enseigne la rhétorique, le chant et la diction et fait jouer plusieurs pièces de théâtre dont il est l’auteur.

En 1926, il est nommé missionnaire colonisateur à Prince-Albert, en Saskatchewan, puis dans diverses régions de l’Ouest canadien. En 1931, le ministère de la Coloni­sation du Québec l’invite à participer au défrichage de nouvelles terres et à l’ouverture de paroisses rura­les au Québec. II fonde, par la suite, les villages de Saint-Émile-d’Auclair et de Lejeune dans le comté de Témiscouata et, l’année suivante, ceux de Sainte-Gertrude-de-Vilmontel et de Vautrin. Il est nommé curé de Rivière-à-Pierre en 1937 puis de Saint-Raymond-de-Portneuf où il s’éteint en 1966.

ŒUVRES. –

Pour rester au pays. Étude sur l’immigration des Canadiens français aux États-Unis. Causes. Remèdes (1926). Prix de Liaison française et Prix d’Action intellectuelle.

Le vrai remède. Étude sur la crise actuelle. Remèdes proposés (1931).

La profession agricole (1932).

J’ai finalement retracer sa famille en lisant la suite de son texte pour mon article de lundi prochain.

On le retrouve dans le recensement de  1901 avec ses parents Joseph Bilodeau et Elmire Larochelle.

Bilodeau Joseph     M  Head     M     Feb 28     1852     49
Bilodeau Elmire     F  Wife     M     Nov 20     1858     42
Bilodeau Wilfrid     M Son     S     Jan 6     1884     17
Bilodeau Alma     F Daughter S     Dec 18     1885     15
Bilodeau Emile     M Son     S     Jul 3     1887     13
Bilodeau Fortunat  M Son     S     Jun 25     1890     10
Bilodeau Alphonse M Son     S     Aug 29     1891     9
Bilodeau George     M  Son     S     Oct 2     1895     5
Bilodeau Marie     F Daughter S     Mar 27     1897     4
Bilodeau Hénédine   F Daughter S     Jun 29     1898     2
Bilodeau Louise M.   F Daughter S     Sep 19     1900     1

Source
1901 Canada
Saint-Lazare, BELLECHASSE, QUEBEC

En 1911…

Bilodeau Joseph      M      Chef      M      fév.      1852      59
Bilodeau Elmire      F     Epouse     M     nov.     1858     52
Bilodeau Wilfrid     M     Fils     C     jan.     1885     26
Bilodeau Emile        M     Fils     C     juil.     1887     23
Bilodeau Fortunand M     Fils     C     juin     1890     20
Bilodeau Alphonse   M     Fils     C     août     1891     19
Bilodeau Georges     M     Fils     C     oct.     1895     15
Bilodeau Marie         F     Fille     C     mars     1897     14
Bilodeau Henedine  F     Fille     C     juin     1898     12
Bilodeau Marie Louise F     Fille     C     sept.     1899     11
Bilodeau Anna          F     Fille     C     mars     1902     9
Bilodeau Beatrice    F     Fille     C     fév.     1904     7

1911 Canada
Québec / Bellechasse
St-Lazare

Demain, je vous traduis le texte sur la guerre de Sécession où on mentionne le fameux Charles Bilodeau… dont on a parlé à la fin de cet épisode…

Les Belles Histoires de Saint-Lazare-de-Bellechasse… Épisode 5

On continue à parler des enfants de Charles Bilodeau et de Charlotte Lacasse. Nous sommes rendus au 5e épisode.

On s’était laissé comme ceci la semaine dernière…

II y eut Magloire. rival de son frère Vital. L’un et l’autre voulait épouser Julie Kemmeneur dit Laflamme…

La semaine prochaine, nous verrons qui a gagné le cœur de la belle Julie.

Vital l’emporta… Magloire partit alors et alla digérer ses déboires aux bords du lac St-François, aujoud’hui paroisse de Lambton. Ses descendants habitent les paroisses de St-Samuel et Ste-Cécile de Frontenac. Ses

Il y eut Grégoire, original, lui aussi, et pas commode. Il s’établit an septième rang. Ses enfants furent nombreux et nous croyons que l’honorable juge Bilodeau est lui un de ses descendants. Toutefois, nous ne saurions l’affirmer d’une façon certaine. Il ne manquait pas d’intelligence, mais il avait ses originalités. Devenu vieux, il portait une jupe… Oh pas par infirmité, ni par faiblesse d’esprit, par esprit de justice ! Il avait légué à un de ses enfants dont j’ignore le nom, son bien selon la formule du temps… « Une mère brebis avec son produit et son profit, une vache qui ne meurt pas, un cochon raisonnable, puis un pantalon d’étoffe du pays ainsi qu’une jupe de flanelle pour son épouse. » Notre oncle Grégoire se faisait donner régulièrement, chaque année, son pantalon… Il en disposait comme il voulait. Il remarqua que son épouse ne réclamait pas sa jupe tant que la vieille n’était pas usée… Alors notre oncle aidait simplement notre tante à user sa jupe… Ainsi la justice était satisfaite. Son fils devait donner tous les ans une jupe aussi bien qu’un pantalon.

La plupart de ses enfants s’établirent à St-Magloire où le curé Boulet qui fut aussi curé de St-Magloire avant de venir à  St-Lazare, le rencontra… en particulier, l’un d’eux qui s’appelait Charles du nom de l’ancêtre…

La semaine prochaine, on en apprendra plus sur cet autre Charles Bilodeau…

En attendant, j’ai trouvé le mariage de Magloire Bilodeau. Il a marié Marcelline Roy en 1842 à St-Gervais. Quant à Grégoire Bilodeau, l’homme à la jupe, il a marié Restitue Roy. Restitue est donc celle qui n’usait pas sa jupe. Grégoire et Restitue se sont mariés en 1835, aussi à l’église de St-Gervais…

Lévis septembre 2009 005 [800x600]

église St-Gervais à St-Gervais de Bellechasse

Cliquez ici pour la page du recensement de 1852 à Saint-Lazare de Bellechasse.

On voit ceci :

Bilodeau, Vital    Cultivateur   S. Lazarre      Catholique  37      M
Laflame, Julie     Épouse          S. Lazarre     Catholique   31     F
Bilodeau, Vital    Fils                 S. Lazarre     Catholique   10     M
Bilodeau, Pierre  Fils
S. Lazarre     Catholique   9     M
Bilodeau, Odile   Fille               S. Lazarre     Catholique   7     F
Bilodeau, EmelieFille                S. Lazarre     Catholique   5     F
Bilodeau, Georgina Fille          S. Lazarre     Catholique   3     F

Un peu plus bas…

Bilodeau, Gregoire  Cultivateur  S. Gervais      Catholique   42      M
Roy, Prestitue          Épouse         S. Gervais     Catholique    35     F
Bilodeau, Charles    Fils               S. Lazarre     Catholique     15     M
Bilodeau, Pierre      Fils               S. Lazarre     Catholique     8     M
Bilodeau, Jean         Fils              S. Lazarre     Catholique     2     M
Bilodeau, Restitue     Fille           S. Lazarre     Catholique     16     F
Bilodeau, Marguerite Fille          S. Lazarre     Catholique     11     F
Bilodeau, Euphemie   Fille          S. Lazarre     Catholique     5     F

Maintenant si on pouvait avoir des photos de ces gens, ça les ferait revivre encore plus…

Aussi, ça me fait du bien de pouvoir vous raconter des histoire vraies dans mon blogue…

Les Beaux Dimanches : Une épopée centenaire de… 108 ans

Voici ce qu’on lit sur le site de Radio-Canada…

Une épopée centenaire

De trois à neuf mètres d’altitude, c’est ainsi qu’a commencé la conquête du ciel canadien. Le 23 février 1909, le Silver Dart effectuait le premier vol de l’histoire du pays, sur une distance de 800 mètres.

Cent ans plus tard, une réplique de cet avion mythique a repris la voie des airs au même endroit, dans la baie de Baddeck, en Nouvelle-Écosse. Cet événement a marqué l’envolée des célébrations du centenaire de l’aviation canadienne, commémoré tout au long de l’année aux quatre coins du pays.

Car au-delà de ce premier vol, l’aviation a transformé le Canada et réduit les frontières entre les gens. C’est pourquoi Radio-Canada et CBC diffuseront une série documentaire en quatre épisodes dès le 4 septembre. Notre but: rendre hommage non seulement au courage et à la détermination de ceux qui ont pris part à cette odyssée de l’aviation canadienne, mais aussi à ceux qui, avec leur passion et leur imagination, font actuellement l’histoire.

Vous trouverez sur ce site les épisodes intégraux de la série le lendemain de leur diffusion, ainsi que des extraits des coulisses du tournage.

Un calendrier complet vous permet aussi d’être au courant de toutes les activités qui se tiendront d’un bout à l’autre du ciel canadien cette année.

Ce centenaire de l’aviation, c’est aussi le vôtre. Que vous ayez un souvenir à partager ou que vous assistiez à une manifestation commémorative, envoyez-nous vos mots, vos photos, vos vidéos ou vos extraits audio. Nous les diffuserons sur le site tout au long de l’année.

Embarquement immédiat.

Sauf que… ça me fait bien rire toute leur histoire du centenaire de l’aviation, et c’est grâce à Yvon Lauzon que j’ai découvert la vraie histoire…

Le premier avion a plutôt décollé ici à Sainte-Anne-des-Plaines en 1901 et non en 1909 à Baddeck en Nouvelle-Écosse comme on essaie de vous faire croire.

J’ai bien essayé d’avertir Radio-Canada, mais ils ne voulaient rien entendre. Leur série d’émissions était toute prête et ils ne pouvaient faire marche arrière.

Dimanche prochain, je vous invite donc à lire la vraie épopée de l’aviation au Canada. En fait, le premier vol a même devancé celui des frères Wilbur et Orville Wright en 1903…

Vous comprenez pourquoi on a préféré taire toute l’affaire, comme celle du fameux sous-marin Subway…