Veuillez prendre note…
Cependant, veuillez noter qu’il en est de tous textes de généalogie et d’histoire, avant de les reprendre et de les réutiliser, la vigilance est de mise. Bien que jugés exacts lors de leurs publications, de nouvelles découvertes peuvent avoir remis en question certaines affirmations que l’on pensait certaines.
Et comme je l’écrivais dans un texte passé :
« Les archives en ligne permettent, le cas échéant, l’obtention des preuves primaires (actes, cartes, etc.). Cela permet une contre-vérification des travaux antérieurs et de repérer les erreurs des textes passés. Gardons-nous d’utiliser les informations d’un ouvrage sans avoir fait les vérifications élémentaires!
« Le sage n’affirme rien qu’il ne puisse prouver. »
André Desaulniers Hébert
Une recherche d’André Desaulniers Hébert, mise sur Facebook, et reprise ici…
1975-03-1976-01 – Familles d’ici – Le Canada français – 1ère partie
Dans cette publication, nous présentons la chronique « Familles d’ici » publiée du mois de mars 1975 au mois de janvier 1976 dans l’hebdomadaire “Le Canada français” de Saint-Jean-sur-Richelieu, ville connue autrefois sous le nom de Saint-Jean-d’lberville.
La suite de la chronique est publiée dans une autre publication.
En collaboration avec Paul-André Lalanne, de la section Saint-Jean-d’Iberville de la Société Historique de la Vallée du Richelieu, et Léandre Fortin, représentant local de la Brasserie Labatt, l’hebdomadaire » Le Canada français » a publié de 1975 à 1977 dans sa chronique « Familles d’ici » des biographies de colons de la Nouvelle-France.
La chronique « Familles d’ici » reprenait en partie le contenu des publications antérieures de 1956 à 1958 et de 1963 à 1964 connues sous les noms de « Les vieux noms du Québec » et « Les anciennes familles du Québec » publiées dans plusieurs journaux et hebdomadaires du Québec. Mais aussi plusieurs autres biographies de colons, qui ne semblent pas avoir été publiées auparavant ou du moins, n’ont pu être retracées jusqu’à présent.
Dans une toute nouvelle présentation, en plus de la biographie d’un colon, on retrouve une illustration, lorsque mentionnée, par E. Sénécal (Ernest Sénécal) ou Franklin Arbuckle (George Franklin Arbuckle).
Notes biographiques au sujet d’Ernest Sénécal:
Ernest Sénécal (1894-1979) est un artiste multidisciplinaire surtout connu pour ses illustrations.
En 1930, il illustre la couverture de Nos intérieurs de demain par Jean-Marie Gauvreau. Un ouvrage traitant du mobilier moderne et de l’École Boulle de Paris.
Dans les années 30, il réalise les illustrations pour la bande dessinée « La ferme des Pins » publiée dans plusieurs journaux dont L’Action catholique; Le Devoir; Le Droit; et Le Nouvelliste.
Dans l’édition du Devoir du 15 février 1939, on rapporte qu’il a remporté un prix à un concours de reliure d’un exemplaire du livre « L’Île d’Orléans » écrit par Pierre-Georges Roy.
Dans les années 40, il réalise des affiches pour l’Office du tourisme de la province de Québec.
Nous retenons surtout, dans le cas présent, qu’il a réalisé dans les années 50 et peut-être aussi 60 une multitude de dessins pour la Brasserie Labatt dans le cadre de la série « Les anciennes familles du Québec ».
Les dessins réalisés pour la Brasserie Labatt par Ernest Sénécal, ainsi que ceux de George Franklin Arbuckle ont été publiés en de multiples occasions dans plusieurs journaux et autres publications du Québec.
Ces dessins accompagnés d’une courte biographie ont également fait l’objet d’un tirage individuel. Selon les sources, leurs tailles étaient de 8 x 12 pouces ou 7 x 14 pouces. La Brasserie Labatt a publié et distribué en 1968 dans une brochure intitulé « Les anciennes familles du Québec » qui reprend, en miniature toutefois, les mêmes dessins et biographies.
Notes biographiques:
Ernest Sénécal est né le 27 novembre 1894 et fut baptisé le 28 novembre de la même année à la paroisse Sacré-Coeur d’Ottawa. Ses père et mère sont Clovis Omer Sénécal, employé civil, et Eva Lambert “de cette paroisse”. L’acte de baptême apporte d’autres renseignements généalogiques en précisant que le parrain fut Ernest Lambert, employé civil, oncle de l’enfant; et la marraine fut Alice Valade, grand-tante de l’enfant de la paroisse Notre-Dame d’Ottawa.
En 1918, il est recruté dans l’Armée canadienne lors de la Première Guerre mondiale.
C’est à l’église de la paroisse Saint-Charles (Vanier) d’Ottawa qu’Ernest Sénécal et Alice Michaud se sont mariés le 21 juin 1928. Le couple a eu quatre enfants: Jean-Pierre, Marie, Jacques et Louis.
C’est le 30 septembre 1979, à Montréal qu’est décédé Ernest Sénécal à l’âge de 84 ans. II repose au cimetière de la paroisse de Sainte- Dorothée à Laval.
Leur fils Jacques est devenu imprimeur-presseur et il a imprimé les dessins de son père réalisés pour la Brasserie Labatt, probablement par procédé lithographique.
La biographie de George Franklin Arbuckle (1909-2001) ne sera pas abordée ici puisqu’elle est disponible en ligne.