Il n’y a pas que de la dopamine qui procure du plaisir… mais aussi des commentaires sur mon blogue,
J’ai eu celui-ci d’une lectrice anonyme durant ma retraite fermée du mois dernier.
Anonyme pour vous, mais pas pour moi.
Avec ton obsession de l’écriture et de la généalogie, tu ne brises pas des vies, tu les recolles.
Une obsession saine et bienfaisante, on appelle ça une passion ou une vocation, il n’y a rien de mal là-dedans.
C’est nocif quand ça bouscule notre échelle de priorité.
Faut savoir s’aimer et se respecter comme on est. C’est ça la clé.
Aussi, une quête n’est pas une obsession, on appelle avoir le courage de vivre. Alors que dans le cas d’une dépendance, c’est parce qu’on cherche à fuir quelque chose.
Toi tu n’as pas fui, au contraire, tu as choisi de chercher, de questionner, en ayant le courage d’affronter les réponses.
Il me semble que c’est clair non…
La vie continue quoi… quoique plus tranquillement et plus sereinement… comme Héléna Léveillé que je rencontre depuis un mois.
Les élèves d’Héléna Léveillé en juin 1948.
Photo prise dans le rang Sainte-Claire par Hélène Tremblay, qui enseignait à l’école du Bras Nord
Héléna Léveillé m’a raconté plein de souvenirs et j’ai tout filmé avec ma petite caméra video.
Avec trois heures d’enregistrements video, j‘ai des anecdotes plein la tête.
Si j’enregistre Héléna et d’autres personnes des résidences à Sainte-Anne-des-Plaines c’est pour permettre aux générations futures de connaître la petite histoire de notre histoire.
Ce n’est sûrement pas à l’école qu’ils vont l’apprendre.
Héléna Léveillé m’a parlé de sa seule année passée dans l’école de rang du rang Sainte-Claire.
C’était l’année scolaire 1947-1948.
Elle m’a parlé de tous ses élèves et elle a identifié la seule élève dont on n’avait pas le nom…
………….. Lauzon.
Elle l’a identifiée comme étant Françoise Lauzon, la fille de Francis Lauzon et de Bernadette Benoit qui vivaient dans le rang Sainte-Claire.
Imaginez le plaisir d’une descendante de la petite Françoise Lauzon de voir son arrière-arrière-grand-mère en 2111 ou 2211!
Sauf qu’Antonio Lauzon, le frère des deux petits garçons sur la photo dans la première rangée, l’a identifiée comme étant sa soeur Denise.
Attendez que j’en reparle à Héléna demain et qu’on tire ça au clair.
Parlant de photos d’école de rang… en voici une qui m’est très chère.
école de rang du rang de Sainte-Julie en 1915
On m’a dit que J. A. Martin avait été celui qui l’avait prise en même temps que celle-ci.
famille de Venance Paiement et Rosina Quesnel dans le rang de Sainte-Julie en 1915
On voit ma grand-mère Rosina Quesnel à droite avec le petit Armand dans ses bras. Armand est né en 1915. La petite Simonne est sur la cuisse de son père Venance Paiement. Venance va mourir trois ans plus tard en 1918, un an après Joseph, l’aîné des enfants. Joseph est derrière sa petite soeur Louise, la petite fille avec les mains croisées. Louise va mourir en 1955, un mois après Rosina. Benjamin est au centre avec Ida à ses côtés et le petit Donat à côté de Rosina.
J’avais raconté l’histoire de ces photos sur mon ancien blogue…, mais je pourrais vous en raconter encore bien plus et vous parler des descendants du petit Benjamin.
Toutes ces personnes ont tous une petite histoire.
Vous savez que j’aurais beaucoup de plaisir à vous les raconter, mais vous savez maintenant que je suis finalement arrivé à me contrôler.
On se revoit la semaine prochaine.